Quelques considérations sur la necessité de la philosophie

Publié le par nico'argh

Mon idée et ses causes... Déja j'aime la philosophie : pourquoi ? Parce que c'est un mot auquel je donne un sens particulier : pour moi la philosophie c'est un peu comme la grande tante des sciences humaines, celle qui les convoque toutes pour une belle occasion, mettons un anniversaire. A cet anniversaire les sciences humaines regardent la vieille tante avec un peu de pitié, et lui disent : tatie, t'as l'air bien fatiguée ; mais on a amené des petits remontants. Et là elles donnent a la vieille philosophie des cadeaux. L' histoire donne des dévellopements sur le temps, l'anthropologie donne des idées sur les différentes sociétés, la sociologie donne des études sur les différentes separations d'hommes et de groupes dans une société donnée... Même des petites batardes, comme la psychologie ou la littérature, viennent fournir leurs petite contribution a l'occasion, mais pas toujours. La vieille philo est bien contente, ca lui fera de la lecture pour l'hiver. De son côté elle donne des petits cadeaux elle aussi : son cadeau c'est l'essence, pas l'essence qu'on fout dans le moteur (la philosophie s'interesse aussi pas mal aux moteurs, mais pas les moteurs mécaniques, les moteurs métaphysiques) mais l'essence des choses. Par exemple c'est tout con mais son truc a la philosophie c'est de savoir si un stylo est vraiment un stylo, ou bien s'il n'est pas eventuellement autre chose (par exemple un crayon papier, etc). La tante philo, on croit tjrs qu'elle est aveugle, parceque ce qu'elle fait, elle le fait avec maladresse, et on comprend pas toujours ce qu'elle raconte. Et puis elle a ses petites lubies, comme demander si ce stylo est vraiment un crayon a papier alors que tout le monde voit bien que c'est un crayon papier. Bref on a des doutes sur son utilité, et même certains la détestent secretement. Pourtant elle est pas méchante : tout ce qu'elle veut c'est donner aux hommes des raisons de vivre ensemble, des éléments pour structurerr toutes les idées entre elles, pour coller les différentes choses concretes du monde entre elles avec un ciment un peu abstrait qui s'apelle "l'Humanité". A un moment dans le grand repas la philo elle se léve et là on sait tous que le spectacle va commencer : elle se déshabille et là on voit ses sous vetements bizarres : la "morale", l' "éthique", l' "esthétique", la politique, etc. Mais le plus bizarre, c'est la "métaphysique", cette espèce de soutiens gorge énorme. La métaphysique c'est un peu ce qui se passe au dela de ce qui se passe en vrai, c'est un peu ce qui remplace dieu, toutes proportions gardées. La métaphysique ce qu'elle aime bien c'est l'ontologie (c'est l'un des deux bonnets du soutien gorge). Et les autres sciences, elles sont rien sans ontologie. Pourquoi ? Parceque l'ontologie tout bêtement c'est : la science de l'être en tant qu'être. Ca veut rien dire comme ça. Mais imaginons un instant que nous n'existons pas vraiment. Imaginons, comme Descartes, que ce que je regarde n'est peut être pas vraiment ce que je regarde. C'est un effort trés dur a faire quand on a pas d'imagination, et dieu sait si la société actuelle manque d'imagination, et si bcp de personnes ont peur d'imaginer. Descartes lui il en avais beaucoup, d'imagination, mais ca l'empéchais pas d'avoir aussi du bon sens. Du coup en regardant le stylo, il a dit : "ah mais en fait, si je suis capable de penser que le stylo existe, alors j'existe, et si j'existe, alors le stylo aussi existe". Eh bien l'ontologie c'est ça, tout bêtement : c'est considérer qu'un stylo est un stylo. Qu'un homme est, avant d'être malgache, portuagais, chomeur, avocat, handicapé, surdoué, avant d'étre tout ça, il est avant tout et surtout un Homme. Et la plupart des gens oublient de se rappeler ça : pour eux, un malgache c'est d'abord un malgache, et ensuite un homme ; un chomeur, c'est d'abord un chomeur, ensuite éventuellement, s'il essaye de chercher du boulot, c'est un homme... L'ontologie c'est donc ce qui fonde les sciences humaines, parceque comment étudier l'homme, si on ne considère pas comme acquis qu'il existe ? Comment fonder une science honnête sur rien du tout, sans partir d'une hypothèse ? Et du coup, la métaphysique, tout bêtement, c'est ce qui va au dela de la physique : ce qui fait qu'au dela d'être des chomeurs, des avocats, des militaires ou des handicapés, nous sommes avant tout des personnes qui sommes dotés de pensée, ce qui nous différencie (en principe) des animaux. Et en fait, au dela des catégories, qu'elles soient naturelles ou culturelles, il y a l'Homme. Du coup Tatie philo elle sert absolument a rien mais quand elle montre son soutien gorge ça nous rapelle qu'avant de pouvoir réfléchir sur l'homme, il faut quand même considérer que l'homme existe, ce qui est quand même loin d'étre inutile : c'est tout simplement le socle fondemental de toutes les sciences. Du coup on oublie parfois un peu que la philosophie c'est tout simplement notre religion commune qu'on le veuille ou non : c'est ce qui nous relie car nous considérons tous, ou du moins quasiment tous, que nous existons, et que nous faisons partie de l'humanité : que nous sommes un individu parmis d'autre (c'est la conclusion de la sociologie), un communauté culturelle parmis d'autres, que nous sommes certes tous différents par la culture, mais que nous avons tous un socle commun qui nous viens de la nature, et que donc il existe une Nature humaine, sauf preuve du contraire. Nous n'aimons pas tous de la même maniére ; dans certains pays, on enlève le clitoris des filles a l'adolescence ; dans d'autre pays, on considère que le fait d'avoir un fusil est une preuve de superiorité ; dans d'autres cultures, le fait de rigoler est une insulte... Mais nous sommes tous des humains, non ? Quest ce qui permet de dire : "je suis humain, et ce malgache ne l'est pas", sinon un déni de nature, un déni de métaphysique ? Je n'ai rien contre les malgache, je tiens a le préciser, c'est juste un exemple pour montrer qu'ignorer qu'une certaine dose de l'homme est universel, c'est non seulement se priver des conditions d'une science objective, mais encore plus faire preuve initiale de racisme, au sens le plus "radical" du terme : considérer qu'il existe des "sous-hommes" qui ne font pas partie de l'Humanité... La philosophie c'est l'ouverture à l'autre, qu'on appelle aussi l'éthique : si je te prend dans mes bras et que je te dis que je t'aime, c'est bien parceque tu existe, et moi aussi, et que je suis capable de t'aimer, et de te traiter comme un égal, car tu est, comme moi, un "animal dotée de pensée". La philosophie, on la moque, on lui crache dessus, elle est has been, abstraite ; et c'est vrai, il y a plein de domaines de la philosophie qui ne servent a rien aujourd'hui, comme de savoir si dieu existe ou pas, ou de savoir si un stylo est vraiment un stylo. Mais la dimension métaphysique, on ne peut pas s'en passer, qu'on le veuille ou non : arréter de penser, c'est s'oter la possibilitée de concevoir "l'autre", c'est s'oter la possibilité soi même d'être un être humain : c'est redevenir un animal. Donc a partir du moment ou je pense l'autre, je fais de l'éthique ; et a partir du moment ou je pense qu'entre l'autre et moi il y a des points communs, je fais de la métaphysique : nous sommes tt les deux dotés de langage, d'empathie, de certaines capacités communes qui nous différencient du reste des "animaux". Philosopher, c'est être un homme, ou une femme, et le mal de beaucoup de gens et de sociétés vient a mon avis du fait qu'on a arréter de philosopher un minimum : on a arrété de concevoir l'autre, on a arrété de penser. Penser mal vaut mieux que ne pas penser du tout : il faut "oser savoir", oser reconnaitre qu'il n'y a pas de "race" humaine, mais qu'il y a une idée universelle de l'homme. Bien sûr un Touareg s'en fout de la métaphysique, et de savoir si son mouton est vraiment un mouton. Mais au fond de lui, il pense, il est capable de penser, et si je le croise dans le désert, il me reconnaitra : il verra que je suis fait comme lui, que je sais parler (et que je ne suis pas un perroquet), que je sais comprendre ce qu'il dit, par ses gestes et ses regards. Nous sommes tous philosophes dés que nous sommes capables d'aimer et de "re-connaitre" l'autre. Mais qui sait aimer aujourd'hui ?

Un des domaines qui m'interesse le plus est celui du langage. Il y a deux dimensions au langage pour moi, qui correspondent a deux approches : une approche "philosophique" et une approche "anthropologique". Il existait un courant de pensée nommé le structuralisme qui, a l'origine, avait pour but d'étudier ces relations entre langage philosophique (que j'appelerais sens poétique) et langage anthropologique (c'est a dire le langage concret, le sens usité des mots, que j'appele "sens commun")

Le "sens commun" c'est donc selon moi le langage tel que les individus le modifient ou se l'approprient dans le temps, au sein d'une société. On appelle ça l'acculturation : le fait qu'un société produise ses propres normes et que les individus qui participent de cette société intègrent plus ou moins entièrement ces normes dans leur systéme de pensée et de comportement, tout en participant aussi a la création du sens. Les mots ont alors un sens assez "limité" et qui facilite la communication : il s'agit avant tout de "partager", dans une relation d'inter-action entre plusieurs individus. Mais ce sens limité n'est pas "étroit" et permet le jeu et l'invention au quotidien.

Le sens "poétique" par contre, c'est une acception beaucoup plus individualiste du langage, qui me parait tout aussi necessaire, surtout pour lutter contre le risque que le langage "commun" devienne trop commun et perde sa richesse de sens, comme on le voit dans l'appauvrissement des programmes d'éducation en france (surtout pour le francais qui est une langue dotée de tant de potentialités). Le risque que le langage s'uniformise c'est un risque "totalitaire" : dans son roman 1984 George Orwell montre par exemple une société ou les mots ont totalement perdu leur ambivalence "poétique" : le régime dominant a réussi a imposer a la population des mots dont elle a strictement défini la profondeur, et de fait limite la capacité même de formuler une critique contre elle, puisque le langage ne permet plus de dire, donc de concevoir, la critique du totalitarisme. Il y a évidement un autre risque, c'est celui du syndrome de la "tour de Babel", c'est a dire le risque qu'au contraire les mots soient surchargés de sens, et que le langage perde de sa logique : on aurait autant de langues que de "communautés", et la société serait explosée entre différents communautarismes : ce serait probablement la guerre pr la domination d'un des langages, et la ruine de la culture.

Le langage "poétique" c'est le compromis entre la surcharge et la décharge de sens : c'est reconnaitre le sens "commun" mais aussi se réapproprier les mots : les "penser" et les critiquer pour voir s'ils ont encore suffisement de profondeur et de sens, pour voir si leur "limites" ne sont pas trop étroites ou trop larges. C'est donc soumettre les mots a la métaphysique : est ce qu'ils ont un sens, est ce qu'ils ne sont pas trop abstraits (c'est a dire qu'ils ne renvoient a trop de sens ou a des sens trop vagues) ou est ce qu'au contraire ils sont trop "concrets" (est ce qu'ils renvoient a des sens trop précis, qui ne laissent pas de "jeu"). La critique est possible a partir de deux points : tout d'abord le fait de pouvoir remonter dans le passé des mots, retrouver leur étymologie fondementale. Cela ne doit pas modifier leur sens commun, mais éviter que ce sens commun ne s'élargisse pas trop, ne s'éloigne trop du sens initial du mot. L'autre moyen est par contre de se projeter dans le futur, de créer et d'inventer des mots a partir du langage pour le renouveler. Cela ne doit pas non plus modifier le sens commun (les mots crées doivent étre compréhensible par les autres) mais cela doit éviter au langage de s'appauvrir et de s'assécher, pour finalement mourrir. La "poétique" c'est donc la faculté pour nous de protéger la possibilité de donner "plus" de profondeur aux mots mais aussi d'empécher qu'ils perdent leurs sens en prenant trop d'acceptations. C'est pour cela que je pense qu'il faut "repoétiser" certains mots sous peine de se voir confisquer la possibilité de penser, c'est a dire de critiquer, et donc d'être citoyens et de participer au jeu politique. Par exemple le mot "identité" qui renvoie de plus en plus a l' idée d' "identité nationale" et qu'on assimile ainsi petit a petit inconsciemment a une forme de racisme : tout ceux qui ne font pas partie de l'identité "nationale" ne sont pas de la même identité. Cela contribue a effacer petit a petit un autre sens du mot "identité" : le sens individuel, celui de l'expression "carte d'identité", au sens ou on a tous une identité propre et donc différente de celle des autres. Ainsi dans cette "communauté" identitaire supposée (la Nation) il y a pourtant diverses identitées qui ne correspondent pas l'une a l'autre, qui ne sont pas identiques. L' identité c'est donc un mot qui renvoie a deux concepts apparement opposés : la similitude et la différence. Il y a un risque que je crois réel, et même peut être avéré, que l'identité perde le second sens, et que le seul mot qui restera pour designer la "différence" ce soit par exemple "l'altérité"... or pour l'altérité il s'agit du même problême : l'altérité, au sens commun, renvoie le plus souvent a l'idée d'atteinte a l'intégrité d'un objet ou d'un individu... Pourtant ça serait oublier que l'altérité, comme son étymologie l'indique, c'est aussi la présence de l'autre (alter) et donc la necessité de ne pas se replier sur soi même (ego), donc une face de la tolérance, n'est ce pas ?

A nous de ne pas oublier d'être poetes, philosophes et hommes ou femmes : et rien de moins difficile puisque, si nous avons une nature humaine, c'est justement apparement dans notre nature de réfléchir, de critiquer, et de juger. Donc je ne comprend pas la méprise dont est victime la philosophie : je trouve que la critiquer, c'est un symptome du désenchantement de nos sociétés, c'est montrer qu'on ne crois plus en l'homme, mais seulement dans les sciences dont il a été la base. Car enfin, pour allumer le premier feu, il a bien fallu deux mains, certes poilues, mais qui ont frappé les pierres entre elles. Nous croyons dans notre capacité a penser mais nous ne nous demandons pas pourquoi nous pensons. Un autre mot montre bien cette absurdité de notre reflexion : le mot "cartésien". Parce que nous, quand on dit au sens commun "cartésien", on désigne quelque chose ou quelqu'un qui répond a un exigence quasi mathématique de logique, c'est a dire quelque chose qui ne permet pas le doute. Mais la démarche cartésienne n'est pas une science pure, bien au contraire, Descartes est parti d'une hypothèse : l'existence de l'homme. Et pourquoi l'homme existe selon Descartes ? Pour une raison absolument pas logique : parce que dieu l'a permis. Croyance pas scientifique mais croyance quand même, et nous avons tous besoin de croyances et de mythes, de présupposés et même de mystères. Donc pourquoi le mot cartésien en est venu a désigner tout l'inverse de son sens initial ? Est ce que ca ne révèle pas notre façon actuelle de penser, notre idée profondément ancrée que les sciences se suffisent à elles même, et que nous n'avons plus besoin de prétexte religieux (au sens latin du mot "religieux" c'est a dire quelque chose qui nous relie tous ensembe...) ? Je trouve ça tellement triste... un monde ou tout serait explicable, ou il n'y aurai pas de mystére ni de poésie, pas d'aventure ni de jeu ? Un monde "cartésien" ? Non merci... Je préfére croire en l'amour, et l'amour pour moi c'est : poésie, jeu, aventure, mystère...

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
N
pour ma part je viens de trouver un passage d'Alain (le philosophe, pas le patron du PMU) qui me parait révéler le défaut de "cartésiannisme" contemporain (pourtant il écrivait ça en ... 1909 !), qui fait que nous nous enfermons dans des opinions en jugeant vrai ce qui n'est qu'ombre (bien que malgré ce défaut de méthode on puisse tomber "eventuellement" sur le vrai). Notre société crois que "penser honnêtement" c'est "penser droit". Voilà ce qu'en dit Emile, qui préfère l'insouciance a la maniaquerie :<br /> "Je ne sais si ceux qui instruisent les enfants et les hommes ont assez réfléchi la dessus. A les entendre on croierait que le principal est d'avoir des idées bien cimentées et bien lourdes à remuer. A quoi il nous habituent de bonne heure par leurs ridicules exercices de mémoire ; et nous trainons toute notre vie des chapelets de mauvais vers et de maximes creuses qui nous font buter à chaque pas. Dans la suite on nous enferme dans quelque spécialité à litanie. On nous dresse à remâcher. Et celà devient dangereux par l'âge, dés que nos humeurs donnent de l'amertume à nos pensées. Nous récitons mentalement notre tristesse, comme nous récitions la géographie en vers"...<br /> <br /> ou comme nous récitons l'homme en sciences : tout viens d'un défaut de méthode, on considère qu'on peut tout savoir et penser sur tout sans poser les conditions du savoir et de la pensée, c'est à dire l'existence. D'ou une pensée viciée qui ne tombe sur le vrai que par accident ou hasard (chance). D'ou viens qu'on nous reproche, esprit trop peu "cartésiens", de ne pas pouvoir répondre clairement à une question comme "quest ce que tu penses ?". Et moi comme Mimile ou Socrate je pense que ne pas savoir quoi répondre à cette question c'est être un homme bienheureux : l'important n'est pas de savoir précisément "ce qu'on pense" mais bien de savoir qu'on est capable de penser, donc d'être... Mais qui se pose encore ces questions aujourd'hui, a part des "philosophes" ridicules ? Pauvre Socrate, déja incompris il y a 2500 ans, et s'il revenait aujourd'hui, on lui ferait probablement un sort encore pire (à la Cindy Sander peut être)
Répondre
T
Tiens, marrant, je découvre René Daumal, sacré poète des années 30, et je tombe sur cette citation, proche du sujet qui nous occupe là!<br /> Le roman est une satire pataphysique de tous les travers de l'artiste et de la société, entre les "Pwatts" et les "Rumincciés"...<br /> <br /> “Autrement, de langage on tombe en parlage, de parlage en bavardage, de bavardage en confusion. Dans cette confusion des langues, les hommes, même s’ils ont des expériences communes, n’ont pas de langue pour en échanger les fruits. Puis, quand cette confusion devient intolérable, on invente des langues universelles, claires, vides, où les mots ne sont qu’une fausse monnaie que ne gage plus l’or d’une expérience réelle; langues grâce auxquelles, depuis l’enfance, nous nous gonflons de faux savoirs.” <br /> René Daumal, La Grande beuverie
Répondre
V
Pour le viol, ça expliquerait le "Rape me" de Kurt Cobain, d'ailleurs, l'incarnation d'un espace libéré à piétiner de nouvelles traces...
Répondre
T
C'est trop beaueaueau!!!<br /> <br /> Si j'ai bien compris, la philosophie est une vieille salope indigne qui se donne à tous les viols, c'est ça?<br /> <br /> Sinon, je n'ajouterai qu'une chose: la poésie, l'art, c'est la seule manière de changer la vision qu'on a du monde,<br /> Par sa capacité critique de décortication du monde, c'est là l'occasion d'éprouver sa LIBERTE, (oui, j'écris ton nom sans honte d'un romantisme adolescent suranné!)
Répondre